La situation des femmes en 2021
Cernée
Par un système de valeurs prompt à la rabaisser.
Hétérogène
Ambigüe
Mouvante
Instable
Inégalitaire
Malheureuse
Régressive
Catastrophique
Paradoxale
Grand écart
La femme objet qu'on retrouve sur tik tok et la femme en éternel combat pour son indépendance.
Nous sommes encore et toujours ramenés à ce corps fantasmé qu'il faut à la fois rendre désirable et caché.
La situation s'améliore petit à petit mais on part de loin !
Mieux
Les paroles se libèrent.
À la fois il faut être … mais aussi être … et ….
Il faut … mais pas trop … , ne pas être ni trop … , ni trop …. Savoir se … , ne pas avoir trop … mais savoir être … et … Bref mission impossible. La place d'une femme aujourd' hui c'est de ne pas trouver la sienne, celle qui lui correspond à elle seule.
Beaucoup
trop
d'injonctions
Double DE travail et un demi-salaire !
Un écart abyssal entre le droit officiel et la vie pratique des femmes
Stagne
Nous sommes toujours dans les schémas de répartition des rôles hommes femmes dans la société qui n'évoluent pas notamment sur les tâches ménagères.
Il y a beaucoup de bla-bla mais je ne vois vraiment pas en quoi ça progresse.
Les salaires ne sont pas les même; lors des entretiens d'embauche, la grossesse potentielle d'une femme est encore un défaut; lors de l'accès aux soins, les femmes peuvent subir des violences psychiques de la part des médecins moralistes. Les structures mentales sont encore trop conditionnées et les postes de pouvoir encore trop occupés par des hommes héritiers et transmetteurs d'une bonne grosse culture machiste.
Ca progresse mais qu'est-ce que c'est lent!
Même dans ma jeunesse en 60 70 les femmes étaient mieux considérées !
Seules les femmes y pensent...
La reconnaissance de l'endométriose comme maladie incapacitante et un congé revendicable quand le diagnostic est posé.
Au niveau de la contraception, par exemple, j’aimerais beaucoup qu’on nous trouve une pilule pour hommes. Et il faut surtout faire progresser le droit médical car rien n’est fait pour la femme à la base, tout est basé sur l’homme, les tests sur médicaments etc.
Je pensais aussi à cette histoire de protections hygiéniques. Je me dis que si c’était les hommes qui avaient besoin de ça, il y a bien longtemps que ce serait remboursé par la Sécu.
Je trouve aussi vraiment bien qu’on puisse dire aux femmes « si vous êtes pas épilée tous les jours, si vous avez un peu de poil sous les bras, c’est pas très grave ».
Les noms de boulevards, de grandes rues sont toujours donnés à des hommes et les femmes on leur donne des places ou des impasses ou des ruelles.
Les femmes restent encore trop souvent victimes de violences, de mépris, de grandes et de petites agressions.
Je suis toujours aussi stressée, aussi peu à l'aise dans l'espace public.
La femme se sent toujours chassée comme une proie et décrédibilisée que ce soit sur le ton de l'humour ou pas.
De jour, mettre une jupe et des talons à Ivry m’expose à des sifflets et coups de klaxons. De nuit, même habillée en pantalon je ne suis pas rassurée car j’ai déjà été agressée.
J'en ai assez de me faire reluquer et interpeller à chaque fois que je mets le pieds dehors, sauf quand il fait très froid parce que je suis couverte des pieds à la tête.
J’ai appris des codes. Ne pas voir ce qui se passe, il y a des gens qui dealent, bah il y a des gens qui dealent, je ne regarde pas particulièrement donc on ne me remarque pas.
J'ai toujours peur de rentrer le soir, je prie souvent pour rentrer saine et sauve.
Depuis que je vis ici, je m'habille très large, très recouvert. Mais je rentre du travail après le couvre-feu et des fois il y a beaucoup de stress. Parfois je rentre chez moi essoufflée parce que j'ai retenu ma respiration.
Des fois, je boite exprès en me disant que ca donne un peu moins envie... C'est des instincts bizarres que je ne peux pas expliquer.
En lutte
S'époumoner pour se faire une place dans notre société alors que nous représentons la moitié de l'humanité.
On est en train de faire le changement.
Les choses s'améliorent mais le combat est plus rude, il demande, à ceux et celles qui le mènent, de l'endurance et de la vigilance.
Notre époque marque une nouvelle vague de luttes féministes.
Comme il y a plus de luttes, il peut y avoir une amélioration, mais elle est relative, en fonction de ces batailles justement. Et cela touche des femmes déjà plus émancipées.
Le féminisme ça m'a d'un coup donné comme des lunettes de vue, comme si je pouvais voir les choses plus clairement.
Les formes de la lutte changent et prennent de l'ampleur mais les enjeux de la lutte restent les mêmes.
Je ne milite pas pour la liberté d'être sexy, je milite pour que mes paroles et mes actes soient considérés au même titre que ceux des hommes.
Même le féminisme est devenu ambivalent. Entre celles qui clament "l'empowerment" par l'hyper sexualisation et celles qui enjoignent tout le contraire, on se sent finalement toujours à côté de la plaque.
S'il n'y a pas de réveil du côté des jeunes, ça va régresser, seules les plus éduquées et combatives s'en sortiront individuellement si la loi n'est plus une protection efficace pour toutes les autres.
Le combat est toujours double. Il faut lutter contre les structures qui nous oppressent mais on a aussi tous et toutes un combat à mener pour changer nos mentalités, nos actions et nos manières d'agir de jour en jour.
Encore beaucoup à faire
Commercialement, on fait de l’argent en dissociant les sexes.
C'est surtout les mentalités qui mettent du temps a changer car les habitudes répondent à des besoins affectifs, de domination, de sentiment de contrôle, de schémas sentimentaux…
Changer de mode de vie et de mode de fonctionnement c'est dur sur le temps d'une vie mais ça se fait, c'est plus simple de génération en génération !
Dans notre pays "légalement" assez libéré en matière de contraintes morale je vois deux évolutions possibles. La précarisation des conditions de vie va créer un repli sur les traditions. L'autre évolution possible c'est que les braises de la liberté ne sont pas si faciles à éteindre et que les libertés qui ont été conquises au quotidien ne seront pas si facilement oubliées et que la lutte militante pour l'évolution des mentalités en acte va continuer à avancer.
Une meilleure répartition des tâches domestiques entre hommes et femmes. Ça traite du privé donc il faut que ça vienne d'un changement d'idées sociétales...
Je crois profondément qu'une éducation non genrée est l'une des solutions pour un enracinement profond de l'égalité
C’est devenu de pire en pire. J’ai vu de plus en plus de gamines habillées en rose ou en violet des pieds à la tête et des garçons à qui on ne mettait plus une seule couleur.
Faire disparaitre ces préjugés genrés extrêmement puissants.
Il faut travailler sur les clichés, le mode « les hommes ils peuvent tout faire et pas les femmes » bah non, on peut tout faire.
La cuisine c’est pour les mères, sauf quand on fait de la grande cuisine…
On a passé le stade du rose hégémonique mais quoi que je lui explique elle reste persuadée que certains jeux, certaines longueurs de cheveux, certaines couleurs etc ne sont pas "partageables".
Tant que le petit Kevin sera montré du doigt parce qu'il dessine des princesses, l'intérêt pour Star Wars de la petite Inès sera toujours moquée
Il faut flouter un peu ces définitions du masculin et du féminin pour permettre une plus grande fluidité. et ça, ca passe par l'acceptation des gens plus fluides dans leur expression. Il faut que les valeurs dites "masculines" ou "féminines" soient ouvertes à tous.
Dans le domaine professionnel, il y a un gros problème, les femmes sont moins bien payées que les hommes et ça c'est révoltant.
Ce qui fait défaut: les moyens financiers et le temps pour arriver à avoir un niveau de vie et assurer un équilibre entre la vie familiale et la vie professionnelle.
En termes d'inégalités de salaire, de précarité, de pauvreté par exemple, la situation ne semble pas s'améliorer.
Le travail, les salaires. On est toujours à la maison avec les enfants à faire la bouffe et le ménage, les rendez-vous médicaux, on ne fait rien d'autre. On ne peut pas travailler parce que sinon on va payer la nourrice ou 1000€ de centre de loisirs par mois.
On reste quand même surtout sur les aides à la personne, le sanitaire, le social, le domaine de la santé, qui sont un peu "réservés". Il y a donc quand même une grande inertie.
Encourager les femmes à s'orienter vers les grandes écoles techniques et l'artisanat.
Il y a encore beaucoup d'inégalités, dans les études supérieures, le nombre de cadres féminins.
On a toujours un plafond de verre au-dessus de la tête même s’il est un petit peu moins important.
La parité, ce n'est pas ce qu'on demande: c'est l'égalité et la mixité.
Enraciné
le sexisme prend des formes tellement inconscientes, c'est tellement enraciné dans la façon dont sont construites les institutions..
Dans les 3 religions monothéistes, la femme a quand même une place assez catastrophique.
Le jour ou toutes les religions auront progressé de ce côté-là, je pense que tout sera ouvert aux femmes.
Écouter les femmes en souffrance.
Encourager les femmes à cesser de s’excuser et à prendre pleinement confiance en elles.
Donner à chaque femme qui ouvre un business à Ivry une forte réduction de loyer.
Une pétition à signer par des femmes à Ivry dans laquelle elles demandent à la ville une remboursement des impôts payés car elles ne peuvent pas à 100% profiter de la ville.
Relever les propos déplacés sur les femmes autour de nous.
Créer des équipes mixtes amateures et professionnelles dans tous les sports collectifs.
Ouvrir plus de lieux où la parole des femmes pourrait se libérer.
Transformer un groupe d'homme venant de divers milieux sociaux "en femme" sur plusieurs semaines , en récupérant toutes les tâches de la femmes , son salaire , la vie de famille , les vêtements.
Je rappe, je slam, je danse: l'art et la culture sont de puissants moyens d'éveiller les consciences.
Des caméras de surveillance pour la protection de tous et surtout en périphérie de la ville, là où les agents ne mettent jamais les pieds, JAMAIS !
Revendiquer mon identité de genre un peu plus en en parlant, car je suis non-binaire, lutter autour de moi contre les injonctions masculinistes, et l'attrait de la virilité de manière générale.
Dire haut et fort ce qui ne va pas.
Les actions classiques comme la grève ou la manifestation me paraissent importantes si elles sont massives.
Ne pas avoir sa langue dans sa poche quand on est témoin de la moindre inégalité.
Glander devant la télé avec une bière; ne pas culpabiliser pendant que mon homme fait du repassage et couche les enfants.
Des actions de bricolage entre filles pendant que les hommes gardent les enfants.
Prendre des cours de conduite de bus.
Communiquer sur le manque de gynécos, qui va devenir un vrai problème.
Une journée jupe.
Traduire au féminin les noms des postes,
mettre en place une clause de mixité paritaire dans les conseils d'administration.
J'aimerais créer ma propre entreprise et alors, ce serait d'embaucher autant d'hommes que de femmes et les payer pareil.
En tant qu'homme ne pas laisser passer des comportements sexistes, même s'ils se veulent "légers".
Ne pas juger et enfoncer les autres femmes surtout quand elles sont victimes du système patriarcal.
Travailler sur l'image des pères à l'école.
Refuser d'acheter des objets genrés pour les enfants.
J'essaye de démonter sans cesse les clichés que la société impose a mes enfants. Et d'apprendre a ma fille et a mon fils à questionner toutes ces situations et a ne pas se laisser enfermer dans des injonctions sexistes.
Prendre des cours d’autodéfense .
L'éducation sexuelle dans les écoles.
Inculquer et intégrer dans les programmes éducatifs dès le secondaire des modules sur les genres, les sexualités, les droits et luttes des femmes
Défendre les femmes et les soutenir quand elles expriment un point de vue féministe.
Surtout si t'es un homme. Là tu as un pouvoir: les hommes vont t'écouter beaucoup plus que les femmes
Je ne me rase plus, c'est une question d'acceptation de soi. Ça c'est une petite rébellion qui peut aller assez loin
Si on vous met une main aux fesses et que vous avez décidé que non, il faut se faire respecter
Rebaptiser des noms de rue en leur donnant des noms de femmes
Dans mon travail au quotidien, on fabrique souvent le pain collectivement avec d'autres femmes
et du coup on fait du transfert de savoir, on s'épaule, on travaille notre autonomie de manière collective et ça c'est très fort.
Chanter entre femmes, aussi, ça donne plein de force et de courage
Promouvoir des lieux participatifs et collaboratifs parce que chacun y a la parole
et les questions d'égalité ne se posent même plus parce que c'est la base même de ces lieux
Beaucoup communiquer, parler avec les jeunes
Occuper les terrasses des bars de la rue Lénine!! Et une manif dans Ivry !
Si je vois quelqu'un qui se fait tabasser, j'interviens tout de suite, je fais le nécessaire, on appelle les secours, on appelle la police... Et s'il faut la recueillir à la maison, il n'y a pas de souci!
Des ateliers de sensibilisation pour les hommes
Je suis un peu inquiète parce que des droits qui paraissaient fondamentaux et acquis ne le sont peut être pas tant que ça.
On se rend compte que non, ce n'est pas acquis qu'une femme a le droit de disposer de son corps a priori
Droit à l’avortement remis en cause
L'avortement par exemple, pression culturelle pour avoir des enfants, temps de travail partiel subi et travail des femmes qui diminue
La vigilance doit rester constante. Les jeunes filles trouvent ce combat ringard, alors ça fait peur. Recul des droits à l'avortement par exemple, fermetures massives des planning familiaux dans les années 2000, soldées par une augmentation des grossesses chez les mineures...
De plus en plus de commerces non mixtes.
Je ne comprends pas la passivité des jeunes femmes actuelles et leur soumission à des arriérés.
VIGILANCE
Convenir que la charge mentale qui pèse sur les femmes n'est pas une légende.
Que dire sur la manière accentuée dont on parle de la silhouette de la femme.
L'hypersexualisation de la femme n'aide pas à s'éduquer que ce soit en tant qu'homme ou femme dans le respect de son intimité, de son corps.
Dans cette société, la femme reste un produit des hommes. Les choses sont juste dissimulées sous des images pseudo décomplexées, et des discours pseudo libérés
Les femmes ne sont pas des objets destinés à assouvir les ardeurs de bas du front mal intégrés.
Souvent la femme doit être parfaite, il y a une certaine esthétique à renvoyer alors que les hommes c’est plus laxiste…
La liberté d'être soi même.
Pour être reconnue il faut coller à un modèle imposé par des critères prédéfinis mais contradictoires
Au niveau de la nudité, quand même, on régresse vraiment. On ne fait plus de monokini, par exemple.
Augmenter la représentation des femmes dans les médias, le sport et la culture pour leurs qualités intellectuelles et cognitives et non plastiques.
Il faut arrêter de juger le corps des femmes, de penser qu'on a le droit d'avoir une opinion sur ce qu'elles en font.
Sur les réseaux sociaux, les femmes qui se mettent en photo en maillot de bain, tout ça ? Bah, on met en valeur notre corps ! Ça ne nous gêne pas du tout !
La reconnaissance en tant que victime à part entière et pas seulement être considérée comme un corps sexualisé.
J'entends des choses très choquantes de gens qui ne sont pas des gens horribles, pourtant. “Une femme devrait s'habiller comme ça, comme ça..." Clairement, ils sont en train de faire porter la responsabilité sur la femme plutôt que l'agresseur et ça commence par là
Que dire sur la manière accentuée dont on parle de la silhouette de la femme.
L'hypersexualisation de la femme n'aide pas à s'éduquer que ce soit en tant qu'homme ou femme dans le respect de son intimité, de son corps.
Dans cette société, la femme reste un produit des hommes. Les choses sont juste dissimulées sous des images pseudo décomplexées, et des discours pseudo libérés
Les femmes ne sont pas des objets destinés à assouvir les ardeurs de bas du front mal intégrés.
Souvent la femme doit être parfaite, il y a une certaine esthétique à renvoyer alors que les hommes c’est plus laxiste…
La liberté d'être soi même.
Pour être reconnue il faut coller à un modèle imposé par des critères prédéfinis mais contradictoires.
Au niveau de la nudité, quand même, on régresse vraiment. On ne fait plus de monokini, par exemple.
Augmenter la représentation des femmes dans les médias, le sport et la culture pour leurs qualités intellectuelles et cognitives et non plastiques.
Il faut arrêter de juger le corps des femmes, de penser qu'on a le droit d'avoir une opinion sur ce qu'elles en font.
Sur les réseaux sociaux, les femmes qui se mettent en photo en maillot de bain, tout ça ? Bah, on met en valeur notre corps ! Ça ne nous gêne pas du tout !
La reconnaissance en tant que victime à part entière et pas seulement être considérée comme un corps sexualisé.
J'entends des choses très choquantes de gens qui ne sont pas des gens horribles, pourtant. “Une femme devrait s'habiller comme ça, comme ça..." Clairement, ils sont en train de faire porter la responsabilité sur la femme plutôt que l'agresseur et ça commence par là
Ivry t'en es où ?
On ne se sent pas à l'aise en entrant dans 60% des magasins. Dans certains quartiers, on baisse le regard.
A Ivry, la propension d'hommes en groupe dans certains quartiers "provoquant" les femmes est très important et inquiétant (spécialement à Ivry Port).
Ivry me semble une ville qui joue le jeu.
La ville est volontaire mais concrètement la mixité n'est pas au rendez-vous. Combien de bars à chicha et PMU pour un café chaleureux ? Combien de gynécologues ? Combien de rues mal éclairées, non sécurisées ? Les femmes ne peuvent pas s'approprier l'espace public parce qu'il n'est pas accueillant. Pour la protection des femmes, des choses existent et c'est super; mais pour leur épanouissement sportif, intellectuel, social... on peut faire beaucoup mieux.
ivry s'en sort bien par rapport à d'autres villes.
Une grande dichotomie entre la place "officielle" des femmes dans cette ville et celle qu'elles ont dans la rue.
L'autre jour, en marchant dans Ivry, j'ai vu une affiche contre la PMA pour toutes et j'étais sidérée. Je me disais mais qui est-ce qui se lève le matin et se dit on va vraiment faire chier des gens pour un truc qui nous concerne pas ?
Il y a beaucoup trop peu de places en crèche et beaucoup trop de jours de grève dans les écoles et, soyons clair, c'est quasi systématiquement la vie professionnelle des femmes qui prend des coups dans ces cas-là.
Il faut sécuriser plus la ville et les plaintes doivent être prises au sérieux. Plus de luminaires, plus de caméras, plus de présence de police. Si on veut améliorer l‘ambiance à Ivry, il faut d‘autres magasins que des « kebabs », « barber-Shops » et des « bars/cafés » où il n’y a que des hommes…
Une certaine idée rétrograde de la femme soumise s'est imposée a Ivry.
Dans l'espace public, même si les habitantes relèvent quelques incivilités on peut dire que ça se passe plutôt bien.
Les femmes ont une place entière il me semble en terme d'indépendance... Elles ont ce qu'on appelle une charge mentale très forte par contre.
Ivry est représentatif d'autres endroits en France ou ailleurs où des femmes s'organisent pour lutter pour elles-mêmes, pour leurs droits et pour leurs sœurs.
A Ivry, il y a beaucoup d'associations et dans les associations, il y a beaucoup de femmes. Elles se font voir, elles sont présentes et elles aident beaucoup.
On est plutôt organisés selon un système traditionnel où les femmes vont plutôt rester à la maison s'occuper des enfants
Il y a une ouverture d'esprit à Ivry qui permet de faire des choses.
Il n’y a pas de solidarité véritable entre femmes, elles ne se donnent pas la main. Tout le monde est tout seul.
Une société patriarcale ou l'enjeu principal est l'économie et pas du tout la personne.
Le droit de disposer de son corps. L'autonomie intellectuelle et financière.
La mixité. La protection des enfants, en particulier des fillettes.
Réfléchir à un espace public dégenré, renforcer l'éducation pour une égalité des genres.
Le travail
Il faut aider les femmes à porter plainte mais déjà, par rapport aux plaintes qui sont posées, il va falloir, et dès le commissariat, mettre des choses en place. Il faudrait qu’il y ait une brigade spécialisée dans tous les commissariats.
Éduquer les jeunes filles et leur montrer qu'elles peuvent avoir des carrières dans n'importe quel domaine, dans n'importe quelle situation.
À faire progresser : le respect de la femme dans la rue, les bars.
La sécurité dans les transports
Dans le milieu scolaire comme dans celui des associations populaires, une riposte adéquate des institutions lorsque les droits des femmes sont remis en cause.
Les violences faites aux femmes et surtout l’action de la police, de la justice
et de l’Etat dans ce sens-là.
La protection des femmes victimes de violences conjugales ,
plus de garderies, que les femmes aient du temps pour autre chose,
permettre aux victimes d’avoir accès aux soins GRATUITS (car un violeur est contraint de suivre une thérapie aux frais de la société et la victime A SES FRAIS !)
La PMA
Du droit à s'exprimer, laissons les femmes vivre comme elles veulent. La liberté d'être.
L'égalité des salaires, de l'accès à l'emploi et aux postes à responsabilités.
Tout ce qui est de l’ordre des violences sexuelles.
Tous les domaines : éducation, égalité salariale, représentativité publique et privée, culturel (représentation de la femme dans les œuvres, dans les médias), judiciaires.
Valoriser et accompagner les femmes qui souhaitent intégrer des métiers à dominante masculine, par exemple médecine ou le bâtiment.
Tous les moyens de transmissions et diffusions possibles à utiliser autrement.
Améliorer les infrastructures urbaines afin que les femmes se réapproprient la ville.
Le droit de disposer de son corps. L'autonomie intellectuelle et financière.
La mixité. La protection des enfants, en particulier des fillettes.
Réfléchir à un espace public dégenré, renforcer l'éducation pour une égalité des genres.
Le travail
Il faut aider les femmes à porter plainte mais déjà, par rapport aux plaintes qui sont posées, il va falloir, et dès le commissariat, mettre des choses en place. Il faudrait qu’il y ait une brigade spécialisée dans tous les commissariats.
Éduquer les jeunes filles et leur montrer qu'elles peuvent avoir des carrières dans n'importe quel domaine, dans n'importe quelle situation.
À faire progresser : le respect de la femme dans la rue, les bars.
La sécurité dans les transports
Dans le milieu scolaire comme dans celui des associations populaires, une riposte adéquate des institutions lorsque les droits des femmes sont remis en cause.
Les violences faites aux femmes et surtout l’action de la police, de la justice et de l’Etat dans ce sens-là.
La protection des femmes victimes de violences conjugales ,
plus de garderies, que les femmes aient du temps pour autre chose,
permettre aux victimes d’avoir accès aux soins GRATUITS (car un violeur est contraint de suivre une thérapie aux frais de la société et la victime A SES FRAIS !)
La PMA
Du droit à s'exprimer, laissons les femmes vivre comme elles veulent. La liberté d'être.
L'égalité des salaires, de l'accès à l'emploi et aux postes à responsabilités.
Tout ce qui est de l’ordre des violences sexuelles.
Tous les domaines : éducation, égalité salariale, représentativité publique et privée, culturel (représentation de la femme dans les œuvres, dans les médias), judiciaires.
Valoriser et accompagner les femmes qui souhaitent intégrer des métiers à dominante masculine, par exemple médecine ou le bâtiment.
Tous les moyens de transmissions et diffusions possibles à utiliser autrement.
Améliorer les infrastructures urbaines afin que les femmes se réapproprient la ville.
Y'a du boulot
Education
Sensibilisation
L’éducation des hommes, l’éducation sexuelle, l’éducation par la culture.
Il est nécessaire de poursuivre et d’agrémenter ces démarches par des actions, des dispositifs et outils d’éducation et d’accompagnement notamment de la jeunesse pour obtenir de vrais changements concrets sur l’égalité, le respect, l’intégration et la non violence.
L éducation des femmes nécessaire à leur indépendance.
L'éducation : apprendre aux jeunes comme aux moins jeunes à respecter la place de la femme dans la société.
Il serait souhaitable que les équipes enseignantes et des centres de loisirs y soient sensibilisées. On ne peut imaginer une autre société sans faire passer les messages par les plus jeunes.
Si les femmes continuent le combat féministe dans leur foyer et a l’extérieur, qu'elles éduquent leurs fils, ça ira vers le mieux...
Ca commence là, dans la façon dont on se comporte avec les filles et les garçons dès les crèches. Si à l’école ca bouge, c’est là qu’on bougera le plus.
Éducation à l’égalité des droits et devoirs de chacun dès l’école primaire
Dans l'éducation des ados, en particulier, et dans leur accès au porno, il y a quand même une vraie inquiétude.
Moi j'ai 2 enfants, ma fille a 14 ans, mon fils 18 et je leur parle de la même façon, aussi bien pour les filles que pour les garçons. Les mêmes droits, pas de préjugés...on peut changer les mentalités si on commence par là.
Moi, mes parents, n'avaient pas la même façon de voir les choses que des personnes vivant en France. Ils étaient plus stricts etc. Mais le fait d'être à l'école, de côtoyer d'autres personnes, on arrive aussi à s'imprégner, à avoir des idées...
Les hommes partenaires de la lutte ?
Il faut que les hommes nous suivent aussi dans nos combats.
Cette façon de présenter les hommes comme des prédateurs, comme si c'était inévitable et que la femme devait apprendre a faire avec ! Je ne comprends d'ailleurs pas qu'ils ne soient pas les plus choqués par ces discours, qu'ils acceptent d'être systématiquement considérés comme des demi-animaux... la civilisation, c'est apprendre à contrôler ses pulsions, pas à les justifier.
les "résistances" patriarcales se font de plus en plus vindicatives, violentes, pour tout dire réactionnaires.
Ce sont des questions dont on parle de plus en plus et sur lesquelles les gens se positionnent de plus en plus et pas seulement les femmes.
L'homme ne peut pas pleinement prendre conscience que la femme n'est pas sa chose, si les figures qu'on lui expose sont toujours les mêmes.
Heureusement qu'il y a des hommes féministes !
La masculinité, de toutes façons, c'est une chose à laquelle je réfléchis beaucoup. Qu'est-ce qui te fait sentir homme ou femme, est-ce que ça existe vraiment ? Mais il y a des personnes comme mon père qui ne sont pas encore prêtes à m'entendre parler de ça…
Comprendre le féminisme, être avec les hommes et pas contre, c’est à dire en faire des alliés.
Il faut vraiment que tous s'y mettent, hommes et femmes !
Les hommes, les femmes, c’est pareil, la galère, c’est à deux.
Les pères ne prennent pas suffisamment leur place dans l'éducation de leurs enfants. Et s'autorisent à prendre plus de temps au travail que les femmes.
Je voudrais embarquer un maximum d'hommes dans des actions féministes.
Je suis un homme ouvert sur la question féministe mais j’ai été profondément choqué des affichages collages féministes à Ivry qui qualifiaient tous les hommes de « potentiels violeurs ». Je trouve ça choquant de traiter tous les hommes de cette manière.
Prêtes à se battre pour ...
Le droit à choisir.
Choisir leur voie sans être influencées par leur environnement familial, professionnel, religieux...
Simplement le droit de pouvoir marcher dans la rue sans être importunée.
Le droit de dire "non" me semble le plus essentiel. Il se retrouve dans le consentement, l'avortement, le harcèlement moral et/ou sexuel. Cette incroyable liberté de pouvoir s'opposer à quelque chose sans se justifier.
Le droit d'exister et de se sentir libre dans ce que l'on est, et à travers nos actions, en sécurité,
plus respectée, moins sous-estimé.
Le droit à disposer de leur corps. On souhaite encore trop leur imposer des choses, en terme de contraception ou d'avortement notamment.
Tous mais surtout disposer de son corps sans entrave.
Le droit à l’IVG et le droit à toutes les libertés possibles.
Le vote!
Le droit de faire ce qu'on veut, être ultra maquillée et girly, comme garçonne ou mal polie.
Le droit de ne pas avoir envie de faire des enfants.
Le droit d'être ambitieuses sans que les hommes prennent peur.
Le droit de ne pas s'auto-saborder et d'oser!
Que les gamines ne soient pas obligées de porter le voile par leurs parents,
les excisions, ce genre de choses…
L'âge de la majorité sexuelle pour les jeunes femmes qui sont agressées ou harcelées sexuellement par des prédateurs.
Avoir des relations sexuelles si et quand on le veut et avec qui on le veut.
A la base il faudrait mettre une égalité salariale et le premier qui est pas d'accord qui va à l'encontre de ça : amende, sanction tout de suite.
La PMA pour toutes...
On en est encore aujourd'hui, à un stade où, malgré le fait qu'on arrive à poser des mots sur des situations qui vont de simples inégalités à de la violence voir des morts, il y a encore des choses qui ne sont pas entendues.
Le droit de s'habiller comme elles le souhaitent, d’accéder au métier qu'elles souhaitent,
d'être autonome dans la gestion de la santé ou de se déplacer…
Le droit d'avoir son argent.
Je ne supporte pas la violence sur les femmes. Je trouve ça inadmissible. Et s'il y avait vraiment une chose à faire en ce moment c'est de pouvoir les aider, d'ouvrir des centres, d'avoir des formations pour qu'elles soient mieux accueillies dans les commissariats.
Tout ce qui est congé paternité et maternité.
Solidarité entre femmes
Ce qui change, c'est que les femmes se mettent beaucoup plus en réseau aujourd'hui.
Cela nous rend plus fortes, ça nous donne conscience qu'on partage des choses à l'échelle internationale qui dépassent vraiment les frontières et qui permettent de lutter ensemble.
les femmes se réveillent.
En réaction à ce mouvement, la situation de certaines va en empirant.
C'est le constat que rien n'est acquis et que le chemin de l'égalité des droits sera encore long.
Elles s'organisent un peu mieux pour défendre leurs droits.
En termes de lutte collective, je nous sens plus fortes aujourd'hui.
Les femmes reprennent de la place.
Sororité
Enormément en retard par rapport à d'autres pays ou par rapport à un idéal.
Les sociétés occidentales aiment bien pointer du doigt en disant qu'ailleurs les femmes sont persécutées... En Occident, les inégalités sont moins visibles mais elles sont là.
On sent que les hommes politiques y vont un peu à marche forcée mais l'essentiel c'est qu'ils y aillent…
Il y a la possibilité structurelle dans la société pour qu'une femme soit autonome, financièrement, au niveau du logement, de l'accès aux soins. Mais c'est dans l'accès à ces droits là que réside tout le problème.
Il faut viser mieux que ça en France
Même les lois qui sont votées ne sont pas appliquées, donc déjà en commençant par là…
Il faut qu'il y ait des lanceuses d'alerte qui disent "attention à ça" et ça repart et on ressort les lois des tiroirs...
l'administration et les représentations "officielles" devraient donner l'exemple
Il y a quand même pas mal d'élues qui sont des femmes. Ni le maire ni le premier adjoint mais il y a quand même beaucoup de femmes. Mais dans des secteurs qui sont traditionnellement liés à la femme: la culture, l'enfance...
Les agents de police ne sont pas formés pour faire face aux violences sur les femmes et encore beaucoup sont sacrément condescendants quand il s’agit d’agression sur une femme
Sous représentation de la femme (ou en tout cas du droit des femmes) dans les instances dirigeantes.
Je trouve que les hommes politiques ne vont pas assez vite et assez loin.
La vraie mise en application des lois déjà existantes sur l’égalité femmes-hommes. Malheureusement, ces lois pour la plupart ne sont pas respectées ou appliquées, notamment sur l’égalité salariale et la parité dans différents secteurs, institutions et domaines.
S’ils faisaient ce qu’ils disent, s'ils appliquaient ce qui est déjà en place, ce serait déjà pas mal. Faire ce qu’ils disent ce serait déjà bien.
Il devrait y avoir une reconnaissance financière ou plus de points pour la retraite pour les personnes aussi bien femme que homme au foyer.. Valoriser cet engagement auprès des enfants. Il y a une mesure politique à prendre.
Dans un monde idéal les services d’ordre et administratifs seraient formés à l’écoute en cas de violences faites aux femmes. Les lois seraient mises en application afin de nous protéger et de rendre crédible la volonté d’instaurer une équité de traitement.
Samantha
Harrison
Marketing Executive